spectrum of faunal diversity into the different ecosystems,
due to the human choice for subsistence. Some herbivores
species would be over-represented, because their body size
and their ethology (social organisation in herds for instance),
or carnivores, would be under-
represented. As an example, it
is well known that reindeer
percentages reach nearly 95%
of remains from some Late
Upper Palaeolithic sites (in
southwest France). However,
geographic cluster of several
sites allows to obtain a secure
general picture of the overall
faunal at a regional level.
considered with large mammals assemblages. The Cosquer
cave is peculiar with painted (bison, horse, cave lion) and
engraving species (giant deer, penguin, seal) assigned to the
same cultural occupation; only painted panels, using char-
coal, have been dated by
few are natural. There is no data from the North of France
and Corsica. Nevertheless, few sites exist in Belgium and
England, which give information about the northern plain,
where reindeers, horses and bisons (typical arctic associa-
tion) inhabited the Parisian Basin.
2 lagomorpha species and 9 carnivores species. The naturally
accumulated sites (n=4) yield very few taxa (1 to 3) when
archaeologically accumulated sites are rich with 1 to
14 different species.
percentages :
(83%) and large bovid, especially bison (63%) ;
giant deer. This last one occurred at the East Side : Solutré
(Saône et Loire) and Pignon (Hautes-Alpes). We can notice
sont représentés : ils indiquent généralement le méso-
environnement alors que les petits mammifères
(rongeurs) reflètent les biotopes immédiats du site. Ces
derniers n'ont pas été considérés dans un premier temps.
préhistoriques ne représentent
qu'une partie du spectre ani-
mal présent dans l'écosystème,
qui peut être déformé par le
choix des hommes préhis-
toriques dans leur recherche
de nourriture. Certains herbi-
vores seront sur-représentés
en raison de leur taille et de
leur éthologie (organisation
sociale troupeau par exemple)
au détriment d'autres espèces
de grands herbivores et de carnivores. Il est par exemple
bien connu que certains gisements renferment jusqu'à
95% de restes de renne. Cependant le regroupement
géographique de plusieurs sites permet en général
d'obtenir un spectre représentatif des faunes à un niveau
régional.
temps considérée, livrant des restes de grands mam-
mifères, auxquels s'ajoutent le cas particulier de la grotte
pariétale Cosquer (Marseille). Les dates ont été obtenues
sur les peintures en ce qui concerne le bison, le cheval et
le félin (cf.lion des cavernes) et nous avons rajouté le
mégacéros, le pingouin et le phoque (gravure), attribués
à la même phase d'occupation.
archéologique. Il n'existe pas de gisements connus dans
la partie nord de la France et en Corse. Cependant de très
rares sites sont connus en Belgique et en Angleterre per-
mettant d'imaginer une association de type arctique
(nombreux rennes, chevaux et bison, mammouths)
évoluant sur les prairies glacées du Bassin Parisien.
sent en 13 espèces d'herbivores, 2 de lagomorphes et
9 espèces de carnivores. Les sites naturels (au nombre de 4)
contiennent généralement peu de taxons (1 à 3) alors que
les sites préhistoriques sont plus riches (de 1 à 14 taxons).
abondance :