tions are synchon of the vanishing of mammoth, giant deer,
saïga antelope and cave hyena from France. These and
other species show a change in their vital domains or will
disappearing later. There is no real biological crisis at the
Pleistocene-Holocene boundary with massive species extinc-
tion. The cold fauna is representative of rich associations
with more of 30 species when the Boreal and Atlantic peri-
ods show nearly 22 species.
INQUA map at 8 000 ± 2 000 yrs BP
Extinction, migration and arrival of domestic
animals
Quality of representation
All the faunal materials dated to 8 000 ± 2 000 yrs BP come
from archaeological sites and natural sites are absents. The
prehistoric sites provide biased pictures of the local biodiver-
sity because humans were involved in specialized hunt on a
limited number of species (figure 2, see color plates).
Main Faunal characteristics
Herbivores
During Boreal and beginning of Atlantic periods, the cold species
associations (cf. above) have disappeared leaving space to the
temperate faunas dominated by red deer and boar.
Some species, as reindeer, saïga antelope, polar fox and may
be wolverine, have followed the vegetation belts toward
northern regions ; they leave the French territory well before
8 000 yrs BP. The elk is just mentioned in the Doubs council
but it can correspond to bone remains brought by Mesolithic
people inside furs or as ornaments, possibly coming from elk
populations inhabiting northern or eastern regions. The wild
ass (hydruntinus horse) is scarse too, indicated only in the
Bouches-du-Rhône council.
Except for these species, all the rest are still present in
France. Some are probably very rare : bison, marmot not
mentioned on the map - which are however attested in sub-
sequent periods in the east and Jura and in the Alps. It is
also the case for ibex, chamois or arctic hare which are
found in high altitudes, in the northern Alps. Nevertheless,
the scarcity of alpine taxa is relative because the faster forest
conquest at the beginning of Mesolithic could be correlated
to a lesser human exploitation of the medium and high alti-
tude zones. The horse was less abundant and it is men-
tionned in the Vienne, Haute-Saône, Doubs and Bouches-du-
Rhône councils, between 9 000 and 7 000 yrs BP. It will be
slightly present until the late Atlantic period, more in the
South-West of France
The red deer and the boar are distributed in 13 councils, so
far from the known data, during 9 000 - 7 000 yrs BP. In 11
thère, le cuon ou dhole (canidé encore présent en Asie)
ainsi que les Mustélidés (glouton, hermine, belette,...)
dans leur ensemble.
Conclusion
Les populations de grands mammifères au dernier maxi-
mum glaciaire en France révèlent des écosystèmes riches
et diversifiés. Une faune de type arctique (renne, cheval,
bison) est caractéristique de cette période mais la situa-
tion géographique de la France a permis la permanence
d'associations originales, en particulier dans le Sud, avec
des espèces plus tempérées.
Ces associations ne se retrouvent plus par la suite, durant
l'Holocène et de nos jours. L'installation de conditions
tempérées verra la disparition de notre territoire du mam-
mouth, du mégacéros et de l'ours des cavernes, ainsi que
de l'antilope saïga, de l'hyène des cavernes. Seuls l'ours
des cavernes et le rhinocéros laineux sont des espèces qui
vont définitivement s'éteindre. Les autres espèces
changent leurs aires de distribution ou disparaîtront plus
tard (mammouth, mégacéros, cheval hydruntin).
Il n'existe donc pas de réelle crise biologique contempo-
raine de la fin du dernier glaciaire avec extinction massive
d'espèces. La faune «glaciaire» désigne des associations
plus riches (plus de trente espèces) que celle du Boréal et
du début de l'Atlantique (près de 22 espèces).
CARTE INQUA 8 000 ± 1000 ans BP
Extinction, migration et arrivée des animaux
domestiques
Qualité de la représentation
Les données concernant la période 8 000 ± 1 000 ans BP
proviennent toutes de sites anthropiques, dans lesquels les
accumulations de grandes faunes ne restituent qu'une
image biaisée de la biodiversité locale, puisqu'elles ont été
accumulées par des hommes pratiquant une chasse très
élaborée, souvent spécialisée sur un petit nombre
d'espèces. La figure 2 (voir pages couleur) en présente la
synthèse. Les sites naturels, non dépourvus de biais d'accu-
mulation mais qui auraient pu apporter un témoigne com-
plémentaire, sont absents pour cette période.
Principales caractéristiques de la faune
Herbivores
Au Boréal et au début de l'Atlantique, sur l'essentiel du
territoire français, la grande faune froide du dernier
Pléniglaciaire a disparue, laissant la place au cortège tem-
péré, dominé par le cerf et le sanglier.
Lettre pigb-pmrc France
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