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In spite of these difficulties of implementation, the UV spec-
troradiometers are today considered as the most reliable
devices for a long term watching of the shortest wavelengths
of the solar radiation. For this reason, they are working on
some of the NDSC measurement sites (Figure 2), among
which two European sites in the Bavarian Alps (Garmisch-
Partenkirchen and Zugspitze).
Some results
The measurement site of Villeneuve d'Ascq, near Lille, and
this of Villard Saint Pancrace, near Briançon, are equipped
with UV spectroradiometers. Apart from the periodic opera-
tions of calibration and those of repairing of breakdowns,
these sites are continuously recording global solar spectra, or
sets of diffuse and global spectra, every half an hour from
sunrise to sunset. Figure 3 shows a rough result (variations
of the total ozone column and of the daily maximums of the
ratio UVBs/UVAs that is an indication of the radiation
"harmfullness") of the year 2000 measurement campaign at
Villard Saint Pancrace 1310m asl. Figure 4 is an example of
spectra also recorded at Villard Saint Pancrace for a same
solar elevation.
The integration of the above two spectroradiometric French
UV stations in the NDSC organisation, because of the high
level of requirement needed by this network, gives the assur-
ance of an accurate watching of the UV radiation in our
country. But it is clear that the medium-range viability of
such an integration will imply a specific support for several
years, from the concerned national research authorities.
Les instruments à large bande étant en fonctionnement
depuis de nombreuses années, il existe de longues séries
de mesures de la puissance érythémale qui ont permis de
dégager les premières tendances de son évolution au sol ;
ainsi, les accroissements observés aux latitudes moyennes
sont-ils souvent trouvés aux alentours de 5% sur la
dernière décade, accroissements qui sont nécessairement
liés à la diminution de la couche d'ozone stratosphérique.
Les spectroradiomètres UV sont d'une toute autre com-
plexité et, de ce fait, d'un coût au moins dix fois plus
élevé. Leur exploitation exige une maintenance fréquente
par un personnel compétent. Du point de vue technique
ils présentent plusieurs difficultés dont les principales sont
l'erreur d'obliquité au niveau du récepteur optique et la
sensibilité à la température des parties mécaniques ; à
cela s'ajoutent le manque de fidélité du dispositif de
détection par photomultiplicateur (qui contraint à de
fréquents réétalonnages), le coût et la faible durée de vie
des lampes étalon - d'une précision jamais meilleure que
1 ou 2%, et des décalages en longueur d'onde... Tous
ces effets entachent d'une incertitude importante la
mesure des éclairements monochromatiques, surtout au-
dessous de 315 nm, donc dans les UV-B. En dépit de cela,
ce sont des spectroradiomètres que l'on utilise pour
étalonner les instruments à large bande.
Malgré les difficultés de leur mise en oeuvre, les spectrora-
diomètres UV sont considérés, aujourd'hui, comme les
instruments les plus fiables pour le suivi des éclairements
solaires de courtes longueurs d'onde, sur plusieurs
années. Ils équipent, pour cette raison, quelques stations
Lettre pigb-pmrc France - Changement global
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Figure 2 - Stations primaires et secondaires du réseau d'observation NDSC de la couche d'ozone.
Primary and secondary stations of the NDSC (Network for the Detection of Stratospheric Change).