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Changement global (Lettre pigb-pmrc France)
XII
THESEO, troisième campagne européenne de mesure de l'ozone stratosphérique
THESEO, Third European Stratospheric Experiment on Ozone
Figure 4 - A gauche : destruction de l'ozone en 2000, exprimée en %, en fonction de l'altitude dans le vortex polaire, dérivée des observations
de l'instrument POAM III à bord du satellite SPOT IV du CNES. L'altitude est exprimée en température potentielle. La destruction est maximale
au printemps vers 18 km. A droite : simulations du modèle REPROBUS. Bien qu'en accord avec les observations en colonne totale, les modèles
photochimiques peinent à reproduire les détails du mécanisme. Notamment, le maximum de perte d'ozone se situe à plus basse altitude dans
le modèle. (Goutail et al., 2001)
Left : Altitude distribution of the ozone loss in 2000 in % vs potential temperature, derived from POAM III measurements onboard the CNES satellite
SPOT IV. Right: simulation by the REPROBUS model. Though in rough agreement with observations in total column, significant difference could be
observed when looking at the detail of the mechanisms. Particularly noteworthy is the maximum ozone loss at lower altitude in the model.
Figure 2 - Evolution de la
distribution verticale de
la concentration de NO
2
et de OClO dans le vortex
polaire au cours de l'hiver
2000. Les deux panneaux
supérieurs: observée par
les instruments SAOZ
embarqués sous ballons
de courte et de longue
durées. Les deux pan-
neaux inférieurs: simulée
par le modèle REPROBUS
: (bleu ciel: nov; bleu
foncé: 28 jan; vert et
jaune : fév; rouge: début
avril). C'est seulement
dans la tranche d'altitude
14-20 km «dénoxifiée»
par suite de la conversion
hétérogène des NOx en
acide nitrique par les
nuages stratosphériques,
que le chlore est activé et
donc que l'ozone peut
être détruit. Le chlore
n'est jamais activé en
dessous de 14 km par
suite de la ré-augmenta-
tion de la concentration
des NOx déposés par
sédimentation des partic-
ules de NAT dans
lesquelles l'acide nitrique des altitudes supérieures a été piégé. Le modèle sous-estime ce mécanisme de "re-nitrification" et surestime donc
l'activation de chlores et la destruction de l'ozone dans la basse stratosphère. (Denis et al., 2001).
Time evolution of the vertical distribution of the concentration of NO
2
and OClO in the vortex in 2000. Upper panels: observed by the short and long
duration balloon-borne version of SAOZ. Lower panels : simulated by REPROBUS (light blue: Nov; dark blue: end Jan; green and yellow: Feb; red: early
April. Activated chlorine could be found between 14 and 20 km only at levels where the stratosphere is "denoxified" by the heterogeneous conversion of
NOx into nitric acid on polar stratospheric clouds. Chlorine is never activated below 14 km where NO
2
is observed to increase after the sedimentation
of NAT particles from above. The model underestimates the re-nitrification process and thus overestimates chlorine activation and ozone loss in the
lowermost stratosphere.